Vos questions
Ici on a répondu à toutes les questions qu’on nous pose le plus souvent. Si tu as d’autres interrogations, rendez-vous sur le chat !
Les questions les plus posées
Je suis timide : comment faire pour aborder quelqu’un qui me plaît ?
Reste naturel-le sans jouer de rôle, n’aie pas peur d’être toi-même. Invite la personne à se promener, pose-lui des questions sur sa vie par exemple. Par contre, évite de l’interpeller dans la rue ou de lui envoyer un nude ! Pour la drague, il y a des choses OK et d’autres pas OK.
C’est quoi les règles ?
Les règles, c’est du sang qui coule tous les mois par le vagin. Et c’est normal ! L’utérus se prépare tous les mois à accueillir un ovule fécondé, c’est-à-dire un œuf. Pour cela, la paroi interne de l’utérus, appelée l’endomètre, s’épaissit. Si la fécondation de l’ovule n’a pas lieu, la partie superficielle de la paroi est évacuée : ce sont les règles.
Comment dire à mon/ma partenaire que je suis toujours vierge ?
Ce n’est pas une honte d’être vierge. Ta virginité ne concerne que toi, mais si tu veux en parler avec ton copain ou ta copine, mieux vaut le faire quand vous êtes ensemble seul-e-s, au calme, et que vous avez le temps. Avant, réfléchis à ce que tu auras envie de faire et de ne pas faire pour cette première fois, et parlez-en ensemble. Vous pourrez en profiter pour aborder aussi les sujets du préservatif et de la contraception.
À quel âge peut-on commencer à faire l’amour ?
Dans la loi, il n’y a pas d’âge pour avoir le premier rapport sexuel, faire des caresses ou se toucher le corps. C’est toi qui choisis quand tu es prêt-e à avoir des relations sexuelles. En revanche, si tu ne te sens pas encore tout à fait prêt-e, que tu ne sais pas encore comment te protéger des IST (infections sexuellement transmissibles) et d’une grossesse non prévue, ne te force pas. Attends d’avoir vraiment envie et d’être prêt-e. Et sache que même si tu as le droit de faire l’amour à l’âge que tu veux, tu ne peux pas le faire avec une personne de n’importe quel âge.
Pourquoi je n’arrive pas à bander au moment de la pénétration ?
Parfois, on n’arrive pas à avoir d’érection. Ça n’empêche pas de prendre du plaisir autrement, par des caresses par exemple. Le plus souvent, ce problème n’est pas physique mais psychologique. Cela peut être lié au stress ou à la peur que cela recommence. N’hésite pas à en discuter avec ta/ton partenaire. Même si ce n’est pas grave, tu peux aussi en parler à un-e professionnel-le qui t’aidera à y voir plus clair et à t’épanouir dans ta vie sexuelle.
Comment se déroule une relation sexuelle ?
Il n’y a pas de règles. Chacun-e procède de manière différente, en fonction de ses désirs et de ce qui lui correspond le mieux. Caresses sur le corps, frottements, stimulations, pénétration… tout est possible et rien n’est obligatoire, à part le consentement.
Comment soigner l’éjaculation précoce ?
Apprendre à connaître son corps et ses désirs peut aider à gérer l’éjaculation précoce. Cela vient avec le temps et l’expérience. Toutefois, si les éjaculations restent précoces et que cela est gênant, il est possible de consulter un médecin. Il orientera probablement vers un andrologue (l’équivalent d’un gynécologue, mais pour les hommes).
C’est possible d’être accro à la masturbation ?
Avec la puberté, l’évolution de tes hormones rend les pulsions sexuelles plus précises, plus intenses. Arrivent les rêves érotiques, les orgasmes nocturnes, les érections matinales et la masturbation. Se masturber ou en avoir très envie plusieurs fois par jour ne veut pas dire être accro. Cela te permet même de découvrir ton plaisir et d’aborder plus sereinement ta sexualité. En revanche, si tu préfères te masturber plutôt que de faire des sorties, des activités, aller voir des amis, discutes-en avec un-e médecin ou sur le chat du site.
Est-ce que c’est normal de se masturber quand on est une fille ?
Oui, c’est tout à fait normal ! Cette jouissance, solitaire et privée, est en quelque sorte une première expérience sexuelle. Elle est souvent source de beaucoup de plaisir ; on aurait tort de s’en priver ! La masturbation peut permettre à chacun de trouver ses zones de plaisir, de comprendre comment monte son excitation et comment arriver à l’orgasme. Et plus on connaît son corps, plus on est capable d’exprimer ses désirs à son/sa partenaire.
Comment faire pour donner du plaisir sans pénétration ?
Il est possible de partager beaucoup de plaisir sans pénétration, par exemple par des caresses sur tout le corps ou au niveau des principales zones érogènes. Des baisers, des frottements contre le pubis, entre les cuisses ou les seins ou toute autre zone érogène de ton/ta partenaire peuvent apporter du plaisir. Des caresses avec un doigt, la bouche ou la langue au niveau du clitoris ou de la vulve, ou au niveau du pénis ou des testicules peuvent procurer beaucoup de plaisir, et même un orgasme.
Est-ce qu’on prend plus de plaisir si on a bu ou fumé ?
Parfois, on se dit que si on boit ou qu’on prend des produits, on sera plus à l’aise, on saura mieux gérer et que, donc, on en profitera plus. Mais attention, compter sur l’alcool ou des produits pour s’assurer un bon moment, ce n’est pas vraiment une bonne idée. L’alcool et le cannabis entraînent un relâchement des muscles. Or, certains muscles contrôlent l’érection du pénis et l’élasticité du vagin. Donc attention aux surprises qui peuvent gâcher la fête comme : un pénis qui ne durcit pas ou n’a plus de sensation ; un vagin qui mouille peu ou ne se dilate pas et qui rend le rapport douloureux, ou, au contraire, un vagin qui se dilate trop avec à la clé beaucoup moins de sensations. Et c’est pareil avec l’anus. Et en plus, tu peux avoir du mal à dire stop à certaines pratiques, et le regretter ensuite.
C’est quoi le porno ?
Le porno – ou pornographie –, ce sont des images, généralement des vidéos, où l’on met en scène des actes sexuels pour créer de l’excitation sexuelle. C’est du cinéma, avec des acteurs qui jouent un rôle. Ils ont souvent des formes de corps considérées comme idéales, et pratiquent des actes sexuels souvent impressionnants. Tout cela n’est en rien la réalité, et il n’est pas du tout nécessaire d’essayer de les imiter pour avoir une sexualité épanouie.
Je fais quoi si j’ai oublié de prendre ma pilule ?
Tu trouveras la marche à suivre exacte sur questionsexualité.fr. Un outil, où tu sélectionnes ta marque de pilule, te proposera des conseils pour t’assurer :
- qu’il n’y a pas de risques de grossesse si tu as eu un rapport dans les 5 derniers jours avant l’oubli ;
- que tu es toujours protégé-e pour les prochains rapports.
Comment connaître ma taille de préservatif ?
Il y a plusieurs tailles de préservatifs. La longueur et la largeur varient. Ce qu’il faut regarder en premier, c’est la largeur. Toutes les marques n’utilisent pas les mêmes mesures, donc pour trouver des préservatifs à ta taille, n’hésite pas à regarder la largeur des préservatifs inscrite sur la boîte. Essaie en plusieurs jusqu’à trouver celle où tu te sens à l’aise et qui ne glisse pas.
Est-ce que je suis obligé-e de faire l’amour dès que l’autre en a envie, alors que moi non ?
Non. Le consentement des deux personnes est toujours fondamental dans une relation. On n’a pas un rapport pour faire plaisir à l’autre. Si tu as envie de faire certaines choses mais pas d’autres, discutes-en avec ton/ta partenaire, qui doit respecter ton choix.
Comment savoir si on a une IST ?
Il n’y a que les tests qui te permettent de savoir si tu as une IST (infection sexuellement transmissible). Certaines IST, comme les chlamydioses (provoquées par les Chlamydiae), n’ont que très rarement des symptômes. Il faut donc faire un dépistage. Parfois, des signes anormaux (les symptômes) peuvent apparaître. Ça peut être des rougeurs, des irritations, des petits boutons sur les organes génitaux, des brûlures en urinant, mais aussi des douleurs au bas-ventre, un écoulement vaginal ou urétral, des ganglions à l’aine, etc.
Parfois les symptômes sont absents ou disparaissent, mais l’infection peut toujours être là et on risque des complications !
C’est pourquoi, au moindre doute, il faut consulter un-e médecin, un-e sage-femme, ou se rendre dans un CeGIDD (centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic). Le/la spécialiste fera un test de dépistage et prescrira le traitement nécessaire si besoin.
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